J’étais
dans la voiture avec cette fille
aux yeux
verts, juste en bas de chez elle
deux
personnes cassées en dedans
bien sur
nous avions bu,
« dis-moi que tu
vas bien Vince
je suis sur que tu vas
mal,
je voudrai t’aider »
et j’avais
surement envie de l’étreindre
et j’avais
surement envie de la baiser,
mais
j’étais désarmé de voir
qu’elle
m’aimait et même si cet amour
n’était pas
celui que tout homme voudrait
de cette
fille là, je me sentais heureux
elle était
un souffle chaud
sur un cœur
glacé et je me demandais
ce qu’elle
pouvait voir en moi
et je
savais bien que je ne la baiserai pas
et je n’ai
pas eu le courage de l’étreindre
c’était il
y a deux jours et elle parlait,
comme si
j’étais une
belle personne
et je ne
savais
quoi lui
répondre, et je n’ai pas réussi
à lui
confier
que les types comme moi
ont besoin
de la souffrance car
elle leur
permet de crier, nous sommes
des lions,
le gout du sang nous fait rugir
nous sommes
des lions
les cages
nous assassinent, les chaines nous brisent
et ce,
jusqu’à ce que la souffrance nous tue
ou jusqu’à ce que nous tuions
la souffrance,
ce qui bien souvent
revient au même
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