Je ne sais
pas pourquoi tu me regardes
ni ce que tu me trouves
(toutes les
autres baissent les bras)
je suis ce
sale type, dingue,
qui apporte des boules de geisha au
cinéma
pour celles qui l’accompagnent
qui aime lécher
les chattes et claquer les culs
qui appelle
ses amantes putes pendant l’amour
capable de
me branler en pensant à toi
capable de
me branler en pensant à une autre
et que dire de mon
absence de morale ?
je ne suis
peut-être pas si mauvais
je lutte
contre ma fragilité, ma sensibilité
tant je crains mes faiblesses mais
je n’ai pas
grand chose pour moi, je traine ma sale gueule
dans la
grisaille des jours, je noie trop souvent mes nuits
dans
l’alcool, tu trouveras de la folie furieuse et des cicatrices mal
recousues
au fond de mes yeux.
On connaît
tous l’histoire… Comme tout-un-chacun
j’ai aimé,
comme tout-un-chacun j’ai souffert…
je ne crois pas que je serais sauvé
peut-être faudrait-il
qu’un jour je t’allonge
et laisse parler la violence de la
passion
peut-être qu’au sein d’une étreinte
folle
devrais-je
murmurer des mots enflammés qui porteraient
plus que le
désir
te raconter
ce qui me pousserait à mordre
ta peau jusqu’à ce que tu cries
oh, j’ai
déjà joué à ce jeu là, avec d’autres, moins belles
toutes cassés par d’autres. Elles me
disaient démoniaque
pourtant
toujours, j’ai vu brûler mes ailes de chauve souris.
Pas les
leurs
je ne sais
même pas si je suis de nouveau prêt
à m’entendre hurler un prénom
sans doute
que tu m’effraies,
sans doute
que tu me fascines
quelque chose en toi brille plus
fort que tous mes soleils
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