lundi 23 décembre 2013

Ne laissez pas cet homme approcher la petite culotte de votre jolie fiancée

J’ai prostitué mon âme dans des usines
froides, dans des entrepôts gris,
            prostitué ma queue dans des bouches
                        menteuses mais aguichantes
j’ai laissé un peu de moi dans tout ça,
            parce-qu’il faut survivre,
            parce-qu’il faut baiser,
je suis sans doute pire que la plupart
j’ai peu de morale, j’appelle ça être libre
            je ne me contente jamais
            du minimum, j’appelle ça la rage de vivre
j’aime le goût d’une chatte humide vissée
            sur ma langue,
j’aime griffer,
je suis ce que je suis,
            le plus timide des hommes
            sans le feu de la vodka dans
            mes veines,
peu importe ce qu’on dit de moi
peu importe ce qu’on pense de moi
            vrai ou faux
            bien ou mal,
            je suis sans doute celui-là aussi
                       
moi,
le sale type fasciné par
la beauté des femmes

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