tant
d’amour vivait dans le noir de tes yeux
la vérité est une promesse qu’on ne
tiendra jamais
il fallait
bien que tu me brises
je n’avais
jamais appris à me reconstruire
J’étais un
assassin blessé
dans le noir de la nuit
dans mes
yeux les larmes refusaient de mourir
dans mes
yeux brûlait encore un peu de toi
et mes baisers se mâtinaient d’un
goût de cendres
il y avait
cette fille avec ses yeux verts et son incendiaire
beauté
elle devinait que le tremblement de
mes mains
était le souvenir du
temps où je voulais me tuer
pour
toi
(j’ai brûlé
bébé
j’ai brûlé jusqu’au fond de l’âme
pour
toi
brûlé
jusqu’à
t’oublier)
je me souviens
de tes mots et de tes caresses
sans aucune tristesse, c’est ce prix
là
que je vaux, pas celui que tu m’as
donné
je suis un
assassin au cœur assassiné, je suis le fantôme
sans âme de celui que tu
as tellement aimé
Maintenant,
les beaux jours en ont fini d’agoniser, lorsque j’ouvre les yeux
la nuit est d’ébène,
il y a des regards qui
m’interpellent
parfois des corps
m’appellent,
jusqu'aux blêmes
matins, mes ténèbres étranglent en riant l’ange en moi
encore à chercher la flamme
avec la folie de ceux qui crèvent
de faim
planté dans le coin de l’œil
c’est la brûlure de l’alcool que je
trouve
étrange comme ce feu là peine à
cautériser les plaies
chevillé au corps, le sourd désir pour une fille
qui griffe et morde
jusqu’à sang, il me faut
la douleur
pour à
nouveau
ressentir mais il
n’existe personne
pour me protéger de
moi
ma route
n’inspire pas confiance
on retrouve les cadavres des types
comme moi pourrissants au fond du
fossé mais
l’obscurité qui règne sur un cœur
n’en définie pas
la
noirceur
ceux qui se noient ne peuvent crier
j’ai toujours préféré
m’embraser
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