mardi 15 octobre 2013

Facile à baiser

 
J’ai abandonné mon âme sur un trottoir
et je l’ai laissée tapiner là
            je voulais être ton ami, ton amour,
je l’ai laissée là
            se faire baiser jusqu’à l’os,
pour rien, du vent, un jour ou deux de plus à croire
que les sourires et les caresses et les mensonges
pourraient effacer les cicatrices, apaiser les brûlures
            mon âme, mon cœur, sont des putes
                        toujours prêtes à s’offrir
pour une main tendue, toujours prêtes à s’ouvrir
                        cuisses écartés et mouillées
vas-y fait moi jouir, baise moi jusqu’au fond
            combien d’amis sur la route ? combien d’amours ?
                        j’ai déjà vécu toutes ces histoires,
                                    déjà boité au révéil
laisse moi donc me retourner, je te donne mon cul
et maintenant, la colère et la rage, me détester et me faire
            mal, juste pour oublier ma faiblesse
                        ça aussi, je connais par cœur !

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