Tu sais,
j’y ai pensé dans la journée en plus dit-elle
nous
parlons de la fois où elle devait venir me sucer le soir
mais où
elle n’est pas venue, ma vie ressemble
souvent à
ça, les femmes ne viennent pas
je rentre
tout juste d’Allemagne,
la routine m’attendait
dans mon salon comme une infirmière
à domicile,
celle qui te plante une aiguille
dans ton
cul quand tu as une peur panique des
piqures et
maintenant je suis de nouveau
trop soul,
la doctoresse m’a parlé de
mes gamma GT
avec un air grave cette semaine,
bon, on ne peut pas
être
parfait partout, au moins ça me donne
une
crédibilité de pornopoètefouetalcoolique, je ne sais pas
quoi faire
de mes dix doigts, j’ai envie
de me faire
mal,
(l’amour n’existe pas
il arrive que la folie
soit une libération)
comme un
éclair dans le brouillard,
il y a peu,
une jolie
fille m’envoie une photo
de ses yeux
gris
et je sais qu’elle n’a pas menti,
elle me
parle d’exclusivité, de sa culotte trempée et se dit bouleversée
par mes
mots, moi j’aime ses lettres et je songe à la mordre au creux
de son
épaule tout en plongeant
en elle,
j’aimerais que ce soit violent, le sexe se vit comme une blessure
mais je ne crois pas que je puisse
être
exclusif à nouveau, j’ai déjà payé ce prix là, ceci dit
j’aime bien
griffer les peaux et les cœurs et je me doute bien
qu’un jour
ou l’autre, je finirais encore au bout d’une laisse
une brune aux yeux bleus me conseille
ne pas jouer
avec elle
- tu vas perdre !
du coup, je tente l’esbrouffe
- j’en croise des centaines par an des
comme toi je réponds,
- il n’y en pas d’autres comme moi
je la
laisse dire, elle a raison, elles sont toutes uniques
mais généralement, elles commettent
les mêmes
erreurs, ça les rend prévisibles, je songe à clouer
ma main sur
le mur, juste pour qu’elle ne tremble
plus, j’aperçois
le visage de la fille
aux yeux
noirs
que j’aurai
pu aimé tellement fort l’année dernière
aurait-elle apaisé
mes brûlures ?
je crois que vivre est plus important
qu’aimer, à moins que ce
ne soit le contraire je peux écrire des conneries
qui n’ont aucun sens toute la nuit, je sais
bien que j’ai voulu mourir par amour
peut-être étais-je faible
peut-être ai-je rendu l’amour réel
voilà la réponse à mon interrogation
il est
temps de raccrocher les gants pour la soirée,
là où je me rend, il y a de l’alcool
et peut-être des filles pas faciles
( elles ne sont jamais facile
quand il
s’agit de moi, peut-être parce-que je bois trop où
peut-être
est-ce la raison de mon penchant pour la vodka) mes yeux sont rouges,
je ne crois
pas que demain sera différent, mais on ne sait
jamais,
Dieu botte-t-il en touche pour sauver le match ? il me prend
l’envie
subite de conclure ce poème sur la non-exclusivité de l’artiste encore
soul
de
la
veille
par un smiley,
je
suis une âme libre, je le fais :-)
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