lundi 14 janvier 2013

Il y a toujours une fille facile qu’on oublie de sauver


Quelque part son enfant dort
Elle est au comptoir et moi aussi
brune aux yeux verts de 20 ans,
elle couche avec tout le monde,
Je me demande si elle aime le cul,
ou si elle ne cherche qu’à se faire mal tant
elle se détesterait
Mais je ne sais plus sauver les âmes, je ne
Lui
Pose
Pas
La
question

Sertie dans une robe noire et blanche
Qui met en valeur son opulente poitrine, elle boit
un verre et ses yeux brillent,

-       tu es très belle habillée comme ça je lui dis
ça te va bien
-       et tu n’as pas tout vu, je n’ai rien d’autre qu’un
soutien gorge en dessous.
-       fais voir
-       attends il y a des gens qui passent dans la rue

Je regarde par la vitrine et deux ou trois gars passent
Puis elle écarte les jambes, soulève légèrement le tissu
et tout est
Là,
Une fente bien dessinée, qui donne envie de lécher
La  douce chair

Elle finit son verre et part en discothèque, ce soir
Elle est pour un autre et certains me disent
vouloir
Vivre ma vie, avoir des moments comme celui-ci
Quand moi, je vois des destins incompris,
de la solitude
dans les regards, et je rentre toujours seul, le prix
à payer pour un instant aux reflets d’or et je suis
sur qu’elle se découpe le cœur et j’ignore ce qui
motive un tel besoin d’amour  mais
je sais que comme les autres, immonde parmi les immondes,
j’userai et abuserai de ce corps si jamais
elle décidait
de me l’offrir

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