mardi 8 janvier 2013

C’est la douleur qui guide nos doigts sur le piano


Je passe trop de temps allongé sur
Le canapé jaune et bleu
Seul
Sonné par l’existence, il faudrait que
J’arrête
De me dévorer jusqu’à l’os

            La folie jamais ne s’apaise
La rage et le chagrin jamais ne
S’enfuient, la poétesse
Si douée
m’a dit, surtout n’arrête jamais
d’écrire, elle sait bien ce qu’il en
coute, le noir
de son sang versé sur le blanc
du clavier,
quand
chaque nuit, enveloppée dans la
moiteur de l’alcool, elle
cloue la fragilité
de son être
sur la croix des mots

                        Et nos âmes
N’en finissent pas de se consumer
et mon corps est usé
Et l’amour n’existe pas
Et je suis seul
Et je finirais seul
Sans un seul ami
Sans un seul amour
Rongé par la fièvre et le
Gout sucré de l’autodestruction
            Mon cœur a battu si fort
Qu’il en a brisé mes côtes, depuis
J’ai le souffle court, tous les boxeurs
finissent par avoir un combat de
                                    trop

2 commentaires :

  1. S'il n'y avait que les boxeurs à finir avec un combat de trop...
    Mais t'en n'es pas là Vincent, va, continue, cogne, droite, gauche, dans l'sac de c'te vie, fais lui péter la panse !
    On veut encore te lire.

    jl

    RépondreSupprimer