mercredi 30 janvier 2013

Faut-il donc saigner pour écrire juste ?


Une nuit de décembre
dans une chambre d’hôtel j’ai dit
à une brune aux yeux verts
Allons baiser et elle a souri
Elle voulait qu’il en soit ainsi
Après elle a demandé si je viendrais
La voir à Budapest pour le premier
De l’an et je savais que
Je n’irais pas, je fuyais l’amour comme
Je respirais
Et maintenant bien des années après
                        Juste retour de flammes
l’amour
me fuit, j’ai tant de mal à
respirer, la jeune à la  bouche brûlante
semblait me
Vouloir comme on veut la lumière
Tu as des soirées de libres ? tu les passeras
Avec moi ? a-t-elle demandé assise à
Califourchon sur moi, mais son prénom
a cessé de s’afficher sur l’écran de mon
téléphone et je sens la rage d’écrire qui
me reprend comme un besoin de renifler
les culottes sales d’une jolie fille trop soignée,
regarde ce que j’ai fait de moi,
l’envie de
mort n’est jamais loin, son visage est pâle
et elle ne sourit jamais, tout ce qui me pousse
en dessous, c’est la solitude, tout ce qui me pousse
à bout
ce sont ces désirs
- inassouvis-
      et je suis seul, je n’ai rien prouvé
mais j’ai quand même tout cassé, de mon Coeur
à mon âme, de ma vie à tous mes échecs, j’ai
laissé courir la lame du rasoir le long de mes
veines bleues

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