vendredi 17 février 2012

L’hiver prend son temps pour mourir

J’ai encore tué mon soleil
et je suis là, la solitude
pour seul amour, des larmes
comme des couteaux
dans la folie de mon regard vert

Je me sens plus seul que Dieu,
Et je voudrais percer mes veines
jusqu’à que la terre boive mon âme

                il n’existe aucune femme qui ne soit folle
        mais même ainsi, les hommes ne les méritent en rien,

et je ne sais où sont passées les putes
et les cinglés,
Elle me trouvaient toujours,
dans le temps,

et le sang coule
et la terre est avide,
et le crapaud se fout de tout ça, la rivière
lui suffit,

puis
je rêve d’une chevelure indolente aux yeux verts
qui pourrait avoir le monde, mais se contenterait
de moi

et les bras de la vie m’étouffent
et voici comment j’attends le souffle glacial
du dernier baiser, en sachant que toujours,
                                 la nuit gagnera

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