dimanche 26 février 2012

Un type avec les meilleures intentions du monde

Le type est venu et il m’a parlé et il m’a dit que toute la ville
Me connaissait, que j’étais une légende du monde de la nuit
Et je ne savais de quoi il me parlait,

Je ne sors que me pour souler, pour oublier la solitude,
Mes dimanches sont un long et cruel mal de crâne
Et je fais l’amour moins souvent
Vraiment moins souvent
Que je veux bien l’accepter

Et je sais que je ne devrais pas courir la vodka,
Mais rester enfermé chez moi,
à écrire des poèmes
Qui parleraient de la mort de l’amour,
des mensonges de dieu (des dieux, de leurs dieux)

Et je ne sais vraiment pas de quoi parlait ce type,
Mais il avait l’air vraiment admiratif et c’est vrai
que les deux plus belles gonzesses de la boite était avec nous
et qu’elles m’embrassaient sur la bouche, ce qui aide toujours
à construire une légende du monde de la nuit soi dit en passant,
mais je vis dans une petite ville ou tout le monde se connaît
et sans doute que ce type se payait ma gueule et/ou était-il plus
bourré que moi, mais du coup, j’ai souri et je lui ai serré la main
en le remerciant car pour une fois qu’un type ne me tapait pas sur
l’épaule avec l’intention de m’enfoncer un couteau entre les côtes
je ne voulais surtout pas le décourager

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