mercredi 8 juin 2011

Le sang répandu ne crie pas victoire

Comme une flaque au pied
Du lit
Quelque chose
De noirâtre

Un peu de mon âme

Quelque chose qui
S’enfuit

J’étais encore
A boire ce soir

Combien de temps
Encore
Avant que cela ne
devienne un
besoin ?

Je pourrai embrasser
Tes seins
Ai-je déclaré
à l’image de la blonde
Dans ma tête
ou te lire un poème
Qui m’offrirait ton
cœur

Mais seule la
chaleur
De l’alcool
m’a répondu

Je vais finir
Brulé
Rongé
Usé
Et mes larmes
Seront
Pour toutes
Les fois
Où la vie
m’aura
Consumé

Quelque chose
De noirâtre
Au pied
Du lit,

Quelque chose qui
S’enfuit

Le sang répandu
ne crie pas
victoire

2 commentaires :

  1. et le poème qui gît à fleur de ma peau, me laisse un frisson de silence

    prenez soin de vous

    annaj

    RépondreSupprimer