dimanche 5 juin 2011

Je me demande où est passée ma colère

Il y a des jolies filles
Mais vois-tu, la nuit dernière
J’ai dit à cette brune aux yeux
Verts que j’écrivais des poèmes
Elle a éclaté de rire
Comme si ma folie
M’empêchait
D’aimer les mots
Et comme les autres
Elle semble tellement
Me connaître
Sans jamais avoir osé
Un regard différent

Aussi, quand plus
Tard, elle est sortie des
Toilettes de la discothèque
L’air un peu honteux
derrière
Un autre que moi
Ca ne m’a pas plus
ému que
Ça,

tout ce monde
Semble pareil

Les éjaculations sont
Des balles perdues
Dans des bouches
Résignées

Je ne sais qui
Vole ma part d’Amour
Mais peut-être
Que je la lui laisse
Avec plaisir

J’ai trop d’ami(e)s avec
Le cœur déguisé en
Puzzle de verre
Et cela m’a pris
Trop de temps
Pour recoller le
Mien

Je dois m’immuniser contre
Les sentiments
Dire que je n’avais
Jamais aimé personne
A part moi sans doute
Avant que cette brune
Ne me jette au sol
Pour me laisser
Crever la gueule ouverte
Comme un poisson sur
Un rocher cherche
De quoi respirer

Moi aussi j’avais fini
Par cesser de me
débattre

Je ne saurai jamais
pourquoi ma tueuse
n’a pas fini le boulot
j’ai encore le gout
des cachets
sur le bout de
la langue
et je sais ô combien
je peux être
dangereux pour
moi-même

ca ne me rend pas
meilleur
ca ne me rend pas
plus fort

je connais juste le prix
à payer
les manteaux de larmes
conduisent à la folie

Le vent finira par
caresser mon cadavre

Laisse le jouer
avec

1 commentaire :

  1. expression canadienne

    fixer le squelette: bander
    il y a encore de l'espoir chez les morts.;-)))

    annaj

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