lundi 28 décembre 2020

La guerre de l'immonde

La guerre de l'immonde fait rage
je dois rester loin des armes à feu pour éviter un carnage
alors je m'évapore

c'est une de ces nuits où je suis né pour régner sur l'enfer
dans la rue, je titube, j'ai bu
 
                                    trop 
 
je bois toujours trop, de l'ivresse aussi, j'ai peur de manquer

j'en cherche une qui soit du bois où on fait des pipes
 
j'ai beau passer mes jours à avaler mes brûlures
quand se lève mon amie la lune, la seule chaleur en moi se nomme vodka
je la mélange à du cola dans le vain espoir de réconcilier l'Amérique et la Russie
on tente de rendre ce monde meilleur comme on peut
 
les mecs m'ont jaugé, ont hésité, je suis passé, ça tombait bien, j'avais envie de pisser, pas
de combattre
je croise une fille, 
beaucoup trop jeune, peut-être que j'ai baisé avec sa mère dans le temps
peut-être que j'ai joui dans sa bouche, ou dans sa chatte ou dans son cul
sans doute que non, 
mais j'aime bien croire à l'idée que oui et qu'elle a aimé à vouloir quitter son mari pour moi
 
avant, je n'étais jamais celui qu'on invitait
je n'étais jamais celui que les filles voulaient
et rien n'a changé
le soleil brille et l'orgueil est un ballon de baudruche, je m'invente des victoires passées
pour oublier les défaites présentes
 
autre endroit, autre jeunesse

une des plus dingues m'a demandé ce que j'allais faire à Paris, j'ai dit "je vais tuer quelqu'un"

- tu n'es pas un tueur a-t-elle répondu le plus sérieusement du monde.
Elle s'y connaissait mieux que moi en assassin
 
exclusive et castratrice elle était
j'aimais ses yeux noirs et je savais qu'elle était si folle qu'elle en était dangereuse,
putain je la voulais comme on veut tenir le feu entre ses mains, avec les barges
comme elles, tout est toujours plus chaud et ses seins étaient énormes et son petit cul,
tout rond
 
(peu importe leurs blessures, les cinglées vivent plus forts, elles
n'ont jamais arrêté de se battre contre le destin 
ou les hommes)
 
la russe aux yeux verts, 
je l'aimais de toute ma vérité, elle n'a pas voulu que je la lèche et
Je lui ai planté ma queue de 20 cm profond, vite, fort, elle a crié longtemps et au matin elle a dit, 
"tu es un tueur"
et la blonde canon qui surveillait l'étage de l'hôtel nous avait entendu toute la nuit et elle si froide la veille,
maintenant
me souriait de toutes ses dents si blanches, peut-être qu'elle avait mouillé et qu'elle
s'était caressée pendant qu'on baisait, il y avait un intérêt nouveau pour moi dans ses yeux
c'est là que j'ai compris les effets positifs du marketing
 
Une autre très belle blonde à un comptoir me montre un type bizarre, "lui là bas, une copine est sorti
avec
son truc c'était de jouir dans un verre rempli de glaçon et de lui faire boire, je ne l'ai jamais senti
il a un truc qui cloche, il fait pervers"
 
je prends une seconde pour oublier mon propre visage de pervers et me souvenir de deux de mes doigts dans la chatte de la blonde et autant dans son cul le tout lié dans un fébrile va-et-vient puis j'en profite
pour me prétendre à peu près
sain
bien que si j'étais suivi par une psychiatre, je pourrais sans doute jouir rien qu'en m'imaginant 
renifler ses petites culottes sales

Si vous deviez vous définir en tant qu'être humain ?
                                 "toxico du cul en manque égaré dans ses très mauvais poèmes"
                                  



 
 



 
 
 



 
 
 

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