samedi 26 décembre 2020

Alice in Bordel-land

j'ai refusé bien des combats qui manquaient de style mais je n'avais jamais baissé ma garde 
avant toi
je ne savais pas ô combien j'étais faible, moi j'étais laid et tu étais toute l'aide dont j'avais besoin
pour devenir beau
 
Nous n'avions cure du monde et sur ta bouche il y avait
mes lèvres
pour sceller les promesses et maintenant, c'est l'hiver, il neige
j'ai un chien et, éphémères sont les étreintes mais le plaisir ne recèle nul danger,
j'ai besoin d'histoires de cul
pour à nouveau
écrire des choses sales qui font mouiller les autres
comme mes choses sales te faisaient mouiller

le jour 
il y a les gens pour me prouver que le fiel n'attend pas
je trouve des fuites
je suis Alice in Bordel-land, je vis dans un monde imaginaire où se déforme la réalité
sans pour autant que les choses changent, je reste
à vendre mon âme et à donner mon cul à la vie qui s'en donne à cœur joie
pour défoncer par l'arrière
rêves, idées reçues et mon goût inné pour les rires et le cul gratuit
 
La nuit 
je pense à toutes les âmes tombées sur le champ de bataille
la où j'erre le vent ne chante jamais
et pour tenir debout il faut se battre contre soi
il y a des immensités de cendres froides qui recouvrent les cadavres de mes amours
tu y gis toi aussi, quelque part, je ne sais plus où 

je ne veux plus d'amour, je le sais, je suis né libre, en cage je meurs
laisse moi sale dis-je à la pute qui vit en moi 

avant, je me levais et me mêlais à la foule pour rejoindre des usines
la folie est parfois si raisonnée qu'elle en oublie de nous effrayer
jour après jour, nous courbons l'échine en rêvant du soleil
nos murs ne nous protègent pas, ils nous enferment
âmes solitaires, nous avançons dans un monde où
nous croyons vivre mais où simplement, nous ne nous sentons pas mourir
 
 
 


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