lundi 9 octobre 2017

l’autre pervers avait raison

Un jour ou l’autre pupuce
Tu vas nous pondre un roman
Un truc qui prendra les tripes
Y aura du cul, de l’amour, des mères indignes
Des fous géniaux, des suicidés, des fantômes
Dans le cœur, des types qui boivent trop
Et qui regardent des photos de filles nues
La main sur leur bite
Des poètes désespérés et des poétesses
Assoiffées de sexe qui ne se croisent jamais
assez
Ou rien de tout ça
Parce que c est toi qui décides
Parce que tu y auras mis tout ton cœur
Et ce que tu voudras et ça brillera
Même après qu’on gratte le vernis
Et ça fera la différence
Et tu danseras sur les vagues
Sous les applaudissements de la lune
Et tu pisseras debout dans la bouche
De tout ceux qui t’auront freiné
Et tu diras merde à ton passé
Parce que tu auras changé le chemin
Qu’on te prédisait
Et tu enfonceras un doigt dans le cul
Des enculés, à ton tour de te la jouer
Un peu fils de pute gangsta, ce sera ton
Heure, ton moment, ta vie qui atteint un
But fixé
Ouaip, tu vas le faire et quand ce sera fait
tu t’assoiras avec un verre de vin blanc
dans un jardin un soir d’été
Et tu te diras putain, c’était pas si dur
Mais c’était pas simple non plus
C’était juste de la volonté
Et n’écouter personne
C’était juste écrire
Et écrire encore
et tu diras fais chier, l’autre pervers avait raison
et je me marrerais quand tu me le raconteras
et je te dirais bravo
puis j’irais me branler sur des photos de filles nues
parce que je suis comme ça
et que je n’aurai rien d’autre à ajouter
toutes tes cassures, toutes tes fêlures auront pris un sens
et ça ne changera rien, ça ne réparera rien
mais ça aura valu le coup
             tous ces trucs qui te brûlent

2 commentaires :

  1. Génial, prêt à fonder un club. Allez Vincent, au boulot, pour nous tous!

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    1. un club de pervers ? allez, association de malfaiteurs !!!!

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