vendredi 12 août 2016

Trop plein d’amis

Si un jour je fais pute, promis ce sera toi
Mon mac
            Qu’elle dit
Je prends ça pour un compliment, il n’y avait
Nulle colère dans sa voix.

Je suis toujours celui là, le dingue dont on croit
Qu’il pourrait
Faire tapiner des filles. Le barge qu’on appelle
Pour boire en soirée. Le type qu’on aime bien
voir pour s’amuser

            Hé vince, c'est vendredi, on fait quoi, on boit où ?

C est valable pour le samedi aussi
Et quelque fois le dimanche

Mais le lundi, mon téléphone ne sonne plus
Et quand les oiseaux de nuits se mettent
En couple pour redécouvrir la lumière
Du jour
Mon téléphone ne sonne plus
Et quand je me tords de douleur sur le sol
Seul, abandonné des femmes de la chance
Et de dieu et du diable,
Mon téléphone ne sonne plus
Et quand ta femme te quitte, elle ne vient
Jamais chez moi, savourer ma queue
Et caresser le chien blanc
Et quand tu quittes ton mec, c’est toujours
Pour un connard, ou pour rester seul
Jusqu’au connard suivant.
            Et toutes me regardent dans les yeux
Et me disent, putain t’es un type bien finalement
Et à l’instant où l’une d’elle
Prononce ces mots,
je m’dis « merde, ça y est j’suis niqué 
Putain de monde où le gentil perd toujours
Elle va pas me sucer »
et ensuite, sans doute que je bois, ou me fais
mal, d’une façon ou d’une autre, sans réelle
                        raison
                       d’agir ainsi

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