samedi 27 août 2016

J’aimais bien être dingue les clopes, la vodka et les actrices pornos

J’aimais bien quand je fumais 25
            Cigarettes de trop
Par jour
            C’étais pas une bonne chose
Mais bon…
            La différence entre les bonnes
Et les mauvaises choses
C’est un peu comme la différence entre
une séance de sexe
Avec une épouse chrétienne pratiquante
            Et la meilleure baiseuse
            De Saint Petersburg, moi je me suis toujours senti
plus russe que proche du pape

J’aimais bien quand j’aimais boire
            De la vodka jusqu’à huit heures du matin
Avec de jolies filles aussi ivre que moi
            Il y a quand même des façons moins plaisantes
            De se tuer

J’aimais bien quand je partais sur les tournages pornos
            Et qu’avec un peu de chance, certains soirs
            je léchais une jolie chatte rose
Avec autour, une des plus belle choses que j’avais
Jamais
Tenue
Dans
Mes
Bras… les filles de magazines de mes 15 ans
            Des centaines de branlettes adolescentes
            Là, les mêmes ou presque
En train de s’ouvrir entre mes mains  et le reste
y avait pire comme moyen de ne plus croire
            en l’amour

Ok, je faisais le boulot le plus pourri qui puisse se faire là
et ça me rendait
Dingue, c’était comme les usines, un manque d’avenir certain
            Et ça aura ma peau surement, parce que ma vie
            C’est toujours le même sale gout de merde au bout de la langue
            Mais je voyageais, et quand j’ai baisé dans un avion
            c’était cool

            cool
            Comme ma première glace à la pistache
            Comme ma première cuite sans vomir
            Comme ma première baise réussie
            Comme le premier je t’aime entendu
            Comme le premier grand amour
            Comme le premier rêve
            Comme la première trêve dans ma course au suicide

Et aujourd’hui, mes cheveux tombent plus que les femmes
            Et j’emmerde mon seul amour
            Sans grande conviction
            et je vis seul avec un clébard blanc
            et je réfléchis à la cirrhose quand je prend une bière
            et j’irréfléchis à la cirrhose quand la vodka me prend
           
et parfois je vois une femme dans la rue et dans ses yeux
            je lis tout l’amour auquel elle aspire en secret quand elle s’endort
            dans les bras de son homme et je lis avec quelle force
            elle aurait pu aimer celui que j’étais et la vie… lutter sans armes
                                    croire à la victoire et s’imaginer libre puis
                                     les masques tombent, l’amour est un mensonge
            la raison vacille et la défaite est si
                                                                                                insidieuse
                                                                            voilà...

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