mercredi 3 août 2016

Envisager les contes de fées comme une fabrique de putes vénales

Trois ans que je voulais me faire cette fille
            Et soudain, je marche près d’une rivière
Avec elle, elle me sourit je me dis
Wow, c’est ta chance, et elle me demande
Si à travailler dans le porno, j’ai couché
Avec des actrices et je réponds
Que quand tu bosses chez Mac Do,
Tu finis bien par bouffer un hamburger
Et elle me fait :
-       tu sais, je crois que je suis frigide
je n’ai jamais eu de plaisir avec les hommes.
-       Et toute seule ? je demande à brule pourpoint
La lueur dans ses yeux la trahit.
-       C’est bon je connais la réponse, t’as eu que des branques.
Ça arrive, manque de chance, rien d’autre.
Et elle se marre et voilà comment j’ai pu coucher avec le soir
Même et être aussi mauvais que les autres, heureusement
J’ai eu d’autres chances pour me rattraper et finalement
 ça et d’autres
Choses ont bien marché entre nous et parfois
Repenser à des moments comme ça
Ne me fait pas souffrir, cela pourrait
Peut-être me rendre meilleur que je ne suis
En tout cas, je me souviens quand je
Trouvais si beau de devenir un type
Plutôt bien
mais tout a fini
par finir comme à chaque fois et
Sur la route des chaque fois,
J’ai perdu ma santé mentale et mon innocence
Il n’y a nul amour qui dure et seul le pognon
Compte pour ta survie ici bas, inutile de se voiler
les yeux et si tu ne me crois pas
sache que j’emmerde tous les lecteurs férus
de comptes de fées, putain regarde bien,
            blanche neige, la belle au bois dormant
et cendrillon, même combat, autant de putes
                        vénales qui n’ont jamais
écarté leurs douces cuisses pour le paysan charmant !!!

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