samedi 6 août 2016

L’amour est un compte de fous alliés en vers et contre tous -version rock n’burn(é)-

Mauvais poète mais bien rock n’ burn(é)
                        Je suis l’homme à  tête de fou et
j’ai remis de l’alcool dans mes veines
Du carburant dans ma folie
            Je suis au comptoir avec la fausse blonde canon
qui rit tout le temps, je lui ai trouvé un mec mais j’aurais
mieux fait de la baiser, ceci dit je l’aime bien, elle a le truc
                        Un cœur chantant
Et si on n’a pas baisé, c’est qu’elle n’a pas voulu
            L’honneur est sauf, son cul aussi

là on boit, champagne pour elle,
Vodka cola pour moi, l’Amérique et la Russie
s’entendent toujours bien au fond d’un verre
la guerre froide se règle à coups de glaçons
                        tout juste déplore-t-on quelques
pertes de conscience en guise de dommages
                        collatéraux

            la brune se pointe, robe bleue moulante
pas encore 20 ans, provocante et forte tête
            les mecs sont après elle
Elle est accompagnée d’une autre brune que je connais
depuis des décennies, elle me veut mais
je ne veux pas lui faire de mal, (traduction= je veux
baiser la plus jeune, les filles je vous souhaite
la bienvenue dans la partie commune de l’esprit masculin )

vodka
vodka, vodka, c’est l’anniversaire
de la serveuse,  et elle, c est ma pote
une des plus allumée que je connaisse
            j’ai dit allumée, pas allumeuse

            je pourrais dire des jolies chose
comme

L’amour est un compte de fous alliés en vers et contre tous

Mais je me trouve plus de connivence avec le mot
Pute, un jour, j’écrirai pas  la version
            Sentimentale de ce poème merdique

ma poésie part en vrille,
- quand j’en aurais finis avec toi
Je te promènerai nue au bout d’une laisse –
Dis-je à la fille  en bleue en usant
            De tout mon romantisme inné
Elle parie que ce sera elle qui me promènera
Sait-on jamais où la joueuse dinguerie guidera mes pas perdus

Et la fausse blonde canon se marre, - t es vraiment dingue
Le pire c est que je croyais que c’était uniquement
Quand t’étais bourré, mais non, je t’ai vu à jeun,
T’es toujours comme ça en fait –
                        Je lui promets que non
Mais je tais mes secrets, les larmes n’ont aucun charme

Je pourrais susurrer des folies en prose comme
            Suce moi, lèche moi, sois ma chose pas ma dose
Et surtout…
                        Sois très très vilaine

Je me trouve une certaine ambivalence
            Dans ma recherche de l’amour unique/j’tenique
Je suis sur que j’aimerais toutes les baiser
            Mais moins de la réciproque
                       
Langage ou dommages corporels
                        Je ne sais plus très bien
Où j’en fuis
L’ennui est une hyène haute fidélité
Mon esprit est un morceau de rock n’roll
Qui tourne en boucle sur la chaine savante
Volume à fond quand les voisins aspirent
                        à dormir
je veux qu’ils comprennent
 s’endormir c’est mourir
                       
j’ai des images bizarres
Dans la tête, quelques babioles comme
Marylin (perdue dans la playboy) mansion
Marylin éperdue
Deux ou trois gonzesses à ses pieds leurs
Godes ceintures au garde à vous,
je me sens décadent
Je me sens comme au premier jour
(Nu comme un vers ciselé avec la précision de Marlène la snipeuse
aux immenses yeux bleus )
le no limit est déjà une limite
            J’aime le gout des lanières de cuir
                        Sur la chair nue des demoiselles
Je suis un courant d’airs innocents

Vodka
Vodka vodka, du carburant pour ma bargitude
Me voilà en mode
Pas de chaines que des chiennes
            J’embrasse la brune qui me veut
Lorsqu’elle part et je mets la langue pour
                                    La légende
            Bordel, je ne sais plus embrasser
Avant j’étais le meilleur, encore un truc
Que mon amour a cassé en moi, çà m’embête
De n’avoir
Jamais retrouvé mon niveau d’avant la belle

Je pourrais hurler que je suis une chose démolie
            Mais moi le premier, je me fous de
Ces morceaux de moi épars et pillés
            Je shoote dedans comme l’enculé dans un chat
Ça me soulage presqu’autant que si je collais
            Une bastos calibre 44 dans le genoux  droit dudit
                                    enculé

J’ai besoin d’une caisse qui roule à deux cents
            Une qui fasse mouiller les chattes roses
Qui  rende anales les filles vénales
            Et tracer jusqu’à la mer, champagne
Putes et plages ont toujours fait bon ménage
Pas de chaines que des chiennes
Pas de chaines que des chiennes
Pas de chaines que des chiennes

Je pourrais écrire de moroses vérités ramollies
            Mais c’est la nuit, je prends la pose
                        quand je me dépose, ça me repose
vodka
vodka vodka du carburant
                        Dans mes peines bleues
Trop longtemps que je ronge mon frein
            Je regarde mes couilles, elles sont enflées
Trop longtemps que j’ai pas baisé, mais je les porte
                        à bout de bras
Un jour j’apprendrai à me sauver de moi
                        Mais là, je m’en tape

L’amour est un compte de fous alliés en vers et contre tous
                        L’amour est une belle merde
                                    Depuis
                                                Je bois

                                                   Et
Ceci était la complainte du type qui n’a pas tiré son coup cette nuit
                                                (Suce moi, lèche moi, sois ma chose pas ma dose
                                                 Pas de chaines que des chiennes)

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