Quatre heures
du matin,
je lis
quelques lignes de poésie
je voudrais oublier
que trop de femmes m’ont
dit non et que d’autres
ont aimé la fuite
maintenant je ne peux
en aimer une seule
en aimer
une reviendrai
à passer mes heures
et mes
nuits à me demander
avec qui elle est
et ce qu’elle fait
et où
et comment
elle le fait
et je
finirais par hurler
aimer c’est
entendre
le bruit de la mitrailleuse
avec la
certitude que toutes
les balles
seront pour d’autres
moi, je suis certain
qu’une
balle finit toujours
par se perdre
dans le mauvais
cœur
le mien
en l’occurrence
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