mardi 13 août 2013

La vague


Les cinglées me trouvent
à chaque comptoir et celle là
tente de dérober
mon verre de vodka
dans mon dos, mais
je suis agile quand
il s’agit de
prendre soin de mon alcool
et
elle me dit « embrasse moi,
je te connais, on a déjà
fait la fête ensemble »  
elle me vole un baiser
et ses lèvres ont le goût
de cendres du désamour,
elle lève sa jupe et
je vois des poils
            sous l’absence de dentelles
soudain
je me souviens
            Je l’ai connu il y a 20 ans
ou presque.
            à cette époque,
elle paraissait tellement dure,
            indestructible,
maintenant,
 ses yeux verts hallucinés
donnent
            le décompte
la folie a gagné les derniers
rounds 
et je ne suis même pas sur
            qu’elle se rende compte
qu’elle saigne de partout

            pour elle aussi

            L’existence est cette vague amère et salée qui ronge
                        la roche dont ton âme est faite
           

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