accoudés à
ce comptoir,
nous discutons avec
la
tranquillité de deux âmes
apaisées
par la chaleur
de l’alcool versé
dans l’innocence
de nos veines
et soudain,
(idée saugrenue
venu d’on
ne sait
où)
je songe
que je reniflerai
bien
ta petite culotte sale
au petit matin pendant
que tu
prendrais une douche
brûlante mais
aussitôt je
réalise que si jamais
il me
venait la stupide idée de te confier
le pervers
et étrange cheminement
emprunté par ma réflexion
emprunté par ma réflexion
intérieure
il y a peu de chances
que tu acceptes
de me laisser approcher
ladite
petite
culotte,
aussi,
(nulle tentative
de tricherie, juste
une autre vérité)
je te lance
que j’aime
la poésie,
et toi
comme bien d’autres
aux jolis regards
l’ont fait
auparavant,
tu laisses éclater
un rire
incrédule
et voilà
comment
et pourquoi
je fais semblant
d’aimer bien des rires
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