J’avais
très soif et sans doute
envie de me
faire mal, donc j’avais
fini particulièrement
éméché à ce
comptoir où la blonde
aux yeux verts que
personne n’arrive
à avoir
me
fait :
- on m’a dit de me méfier de toi,
que tu
travailles dans le porno, que tu ramène toujours
tout au cul
voilà le genre de truc qu’on raconte.
Moi, je
connais le discours par cœur, j’ai grandement
contribué à
ma légende.
- j’aime la poésie, ceux là n’en
savent rien je réponds
- Je sais, tu me l’as déjà dit
- Mais je tiens à affirmer que
je suis
pire que ce qu’on raconte
- je me fais mes opinions moi même.
J’avale une
gorgée de vodka brûlante
tandis qu’elle
m’offre un vrai sourire
et je songe en riant
que
son vrai sourire fait
partie de tout
ce qui
s’enfonce bien profond dans l’anus
de tous mes détracteurs.
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