Ma gueule
cassée
dans le miroir porte aux nues
la trace
des coups, la trace du temps
Comme autant de combats
je contemple
les cicatrices au fond des yeux
la folie
sourit tandis qu’elle noie mon regard
En dedans
le chien
fou hurle et se débat
de mes dents jaunies ronger la
laisse
j’ai ce besoin de mordre
pour me croire vivant
ainsi va
ma vie,
le rythme appartient aux danseurs,
moi,
à peine
un boxeur au style précaire,
je n’ai
jamais su les pas de danse
s’il m’arrive de frapper
au corps,
de toucher au cœur, je sais
bien que je serais essoufflé en
fin de
round
on dit que les puncheurs ne savent
pas
encaisser, encore debout lorsque la cloche
retentit,
il a bien fallu que j’apprenne
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