Tous les
jours dans le miroir, affronter
ma gueule cassée, le reflet
de mes
échecs,
celle que j’aimais a eu
raison de
me quitter,
toutes ces années, je n’ai
eu aucun
avenir
DEPUIS TOUTES CES ANNÉES
JE N’AI
aucun avenir, je n’avais à offrir
que la
diaphane promesse de l’aimer encore
quand les années auraient étranglé
sa sublime
beauté, mais lesquelles oseraient
encore
croire aux promesses ? celles
qui brisent leurs
serments ?
celles qui
mentent ?
celles que tous on
trahis ?
Quoique je
sois, loin de moi, Pretty Face me calomnie,
moi je me hais de près pour mes
émois
je rêve parfois d’ouvrir ma peau
pour jeter
mes entrailles brûlantes aux
chiens
errants, m’asseoir et les regarder
me dévorer, lorsque je
lève
mes
paupières grises la douleur sourit tandis
qu’en
chantonnant doucement, l’existence
plante ses
crocs autour de mon cœur, je sais qu’elle ne lâchera
pas sa proie avant
le dernier battement, tant pis si
l’Amour ce soir me paraît inutile
je sais que
demain j’ouvrirai les yeux en manque de
quelque chose au gout de flammes
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