Je vivais
dans cette ville, dans un autre
pays, il y
avait du soleil
et des
jolis filles
et elle devait avoir
23 ans et moi 37
quand je
l’ai connu et
une fois,
dans ma voiture gris bleuté
j’ai sans
doute voulu l’embrasser
mais elle a
refusé doucement :
« s’il
n’était pas là, peut-être
que ce serait différent, mais il est là,
et
je ne veux pas le tromper »
et
j’acceptai cette façon de voir
bien que
ses seins paraissaient magnifiques
et que ses yeux fussent verts
(les yeux
devraient toujours être verts)
et hier
nous parlons à 600 kilomètres l’un
de l’autre
et elle dit :
« j’étais avec un gars depuis
un an, mais
il avait déjà une copine et je ne le
savais
pas, il est comme l’autre, lui aussi
avait des maitresses et une fois
de plus je suis amoureuse »
Il y a des plaies ouvertes dans chacun
de ses mots
l’amour
déchire les cœurs comme le vent
emporte les feuilles,
désirs et
espoirs
la solitude les étouffe,
mais la solitude ne ment pas
cette fois encore,
l’amour est le mensonge
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