Ils
ont percé mon poumon pour me sauver et
la folie en moi me
susurre
que ce serait peut-être
le bon moment
pour reprendre la
cigarette,
mais j’ai la rage de vivre
mordre un corps chaud me suffirait,
et aujourd’hui, ah… les
femmes
et leur art de rendre compliqué
ce qui pourrait être si simple,
celle
qui pense que je suis un génie
ne viendra plus, alors je tue
un
peu plus de moi,
je
sais comment faire, j’ai
l’art
et la manière d’appliquer
une
justice sommaire,
autant
oublier la caresse de ses ongles
sur
ma peau apeurée, autant oublier
les
visages et les sourires, les flammes
dévorent
les âmes, moi je dévore
les flammes,
il faut m’enchainer
à l’instant où je laisse
une main saisir la mienne
m’asservir aux premiers jours
j’ai vu trop
de
larmes tomber sur le gris goudron,
j’ai
aussi versé mes larmes sur le gris goudron
j’ai
goûté mon sang et depuis je ne laisse personne
approcher
la fuite est ma loi et
peut-être que DIEU
est amour, mais ici l’amour n’existe
pas, l’amour est le vent qui s’enfuit
lorsque tu tournes le dos,
l’amour ne vit pas dans
les
larmes, l’amour ne vit pas dans le sang,
l’amour
ne vit pas dans les rues mortes
là où tous
ils sont si effrayés
la
tristesse crie dans tous les regards
la
tristesse a planté ses griffes au fond de leurs cœurs et
je
me demande
souvent
si tous ces gens qui ont peur
de vivre sont prêts à mourir
moi je sais
que jamais
nous
ne sommes prêts
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire