mercredi 17 juillet 2013

BAISER


Que ceux qui choisissent l’esclavage gardent leur chaines

Juste après un 69 et une bonne partie de baise,
tu as dit
« Sucer une bite tout en me faisant lécher avec un doigt dans mon
            cul, c’est vraiment bon, »                      et je me suis

souvenu de toi, plutôt coincée sur tout ce qui étais sexe  
            lorsqu’on s’était rencontré, mais tu avais décidé
de changer cet état de choses et tu l’avais bien changé
            et on a baisé dans un escalier et un ascenseur, dans et sur
des voitures, sur la table de la cuisine, contre le lavabo, assis, debout,
couché, à quatre pattes, ici ou là, dans cette ville et d’autres, dans le jardin,
sur une moto, dans des forêts et des lits, à côté de lits, contre les armoires, partout où on le désirait de la façon dont on voulait, comme cette fois là, toi en train de gémir avec le pantalon et le string sur les genoux, appuyée contre le
mur d’une maison jaune lors  de la  soirée d’anniversaire d’un ami, les invités étaient
dans le jardin, de l’autre côté, et les voisins et la rue pouvaient nous voir et on s’en foutait
comme on se foutait, des règles, de la morale, de l’éducation… le cul nous donnait
le sourire , autant de flammes pour nous nourrir
et tu adorais les mots crus et les insultes
et la folie dans tes yeux, putain, je l’aimais comme un drogué idolâtre sa dose, quand
on était moi en toi la nuit, peu importe que l’aube décide de ne pas venir,
nous avions volé la lumière     

et on laissait
les vies tristes et conformistes aux autres, puisque la plupart rêvaient de vivre
comme
nous mais
la plupart
n’osaient
pas et je ne sais pas s’il est question d’AMOUR
quand je parle de VIVRE et de LIBERTÉ, mais
c’était ça le
truc,

nous

                        on osait

3 commentaires :

  1. Le poème le plus excitant de ce blog ... Une leçon de baise, de vie.

    RépondreSupprimer
  2. une histoire vraie et .... vraie :)

    RépondreSupprimer
  3. et un chouette commentaire, ami(e?) Anonyme !!!! merci

    RépondreSupprimer