mercredi 6 février 2013

Le syndrome du type tout à fait capable de vomir sur la pièce montée lors d’une reception avec smoking de rigueur quand la soirée bat son plein


Bon...

J’ai dit à la fille aux cheveux rouges que la brune de l’autre
Fois était peut-être celle qui embrassait le mieux
De toute ma vie et c’est là que je me suis rappelé
que
tous
Les
deux
aussi
nous
avions
(souvent)
mélangé
nos
deux
langues
ces dernières
années

Passées trois longues minutes
Elle ne m’en a plus trop voulu
Elle me connait

je fais toujours
Ce genre de conneries.
Tout comme je dis je t’aime
à celle qu’il ne faut pas aimer
parce-qu’elle est folle et bouffe
                        les cœurs
j’envoie
de simples messages à la mauvaise
Sandrine où à la mauvaise
Lætitia et si je raconte une
nuit plus chaude et sensuelle que
la
moyenne
à ma maitresse ce n’est
jamais elle que j’embrasse
contre le mur gris dans
la rue
noire de ce conte
érotique
il m’arrive, quand ma
nouvelle copine est assise
à mes côtés, d’appeler
ma tueuse (que j’ai
tant aimé)
 au lieu de mon ami
d’enfance
parce qu’ils possèdent
le même prénom
J’expédie  avec légèreté
Des e-mails qui parlent de poésie
à des gens qui bossent dans le porno
et des e-mails qui parlent de porno
à des gens qui éditent des revues
de
poésie
            j’ai bien sur déjà léché avec talent
la mauvaise chatte
(celle de la fille clitoridienne
qu’il ne  faut surtout pas
rendre amoureuse)
et je me suis lié d’amitié avec le mauvais type
(celui avec lequel tu te retrouves
            menotté au milieu de flics
                        aux uniformes impeccables)
de toute façon je passe ma vie
de faux pas
en chutes sonores sur le sol froid,
je n’attend plus rien de moi et pour
conclure voici
deux vrais et importants problèmes,
            (de ceux qui conduisent un homme
sain d’esprit et de corps à la folie et à l’alcool),

 mon sang macule
les murs de mon existence et
trop de femmes ont refusé de m’aimer,

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