dimanche 9 septembre 2012

un aller simple pour le desert gris de la folie


Aux premières heures de l’été,
La fille magnifique s’est pointée et ses lêvres ont
Effleuré les miennes et je me suis dis
Que les déesses de l’Amour avait
Pitié de moi, mais jamais elle n’a appelé
Alors j’ai mis langue dans la bouche
De celle qui est belle comme un
Mannequin puis j’ai vu d’autres
Regards et j’ai bien compris
Que l’amour ne serait pas pour
Moi, que les déesses et les Dieux
Se jouaient de mon coeur d’enfant
qu’ils me gardaient
Toujours une cinglée ou deux
Sous le coude, et qu’elles aussi
Un jour
Cesseraient de me
Regarder,
Et j’avance la chair marquée
Du sceau de la défaite
la route sera de plus en plus
Solitaire, un aller simple pour le desert
Gris de la folie
Et ce matin, je suis assis dans la voiture
De la fille magnifique
Et elle me dit
j’ai décidé que
Les addictions c’était terminé,
Et j’ai comme envie du gout rouillé
D’un canon de revolver dans ma bouche

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