dimanche 23 septembre 2012

J’ai gardé mon cadavre loin des mouches cette fois encore

Trois jours que je ne suis sorti que
Pour travailler
Et boire
Jusqu’au matin, trop enfermé
Le chien devient fou, la voiture est restée
Quelque part dans la ville, les mouches
n’ont pas eu mon cadavre et le soleil
hésitait à se montrer mais là il fait nuit à nouveau
je devrais être au sol, mais j’écoute
de la musique triste et je lis de la poésie

au petit matin
J’étais assis à côté de la fille aux yeux noirs
Et je lui ai raconté comment
chose étrange, je me suis réconcilié
Avec une copine au sale caractère en la traitant
de mal baisée, une histoire cocasse qui mériterait
un autre poème que j’écrirais peut-être un jour
et j’ai dit : je maitrise avec les femmes, et
la fille a répondu, peut-être que tu maitrises trop
et je ne savais que faire, dire ou répondre,
je ne suis pas sur qu’elle ait la moindre idée
de ma
solitude

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