Il
y a cette fille, qui me dit que je suis un génie,
elle
sait mes poèmes et ma folie,
comment
j’embrasse et certaines
de
mes caresses,
il
y a cette fille, brisée par
un
autre, brisée par l’amour, sa lumière
pourrait
réchauffer le cœur le plus froid
elle
aime se faire mal, elle aime jouer
avec
le feu mais elle a approché la mort et
depuis,
elle veut vivre plus fort que
quiconque
n’aie
pas le triomphe modeste me dit-elle,
ça ne te ressemble pas,
je
la rassure très vite, je suis un salopard
et
je rêve de mordre sa chair et
nous
savons bien que
le vent souffle sur les champs
de bataille, nous ne croyons plus
à l’amour, deux âmes perdues et
lacérées
dont
le chemin se croise, deux âmes perdues et
lacérés
qui se parent du manteau de la folie
car
ils savent bien que l’asile parfois, protège
le
fou de la raison de ceux qui se prétendent
humain
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