Sur ma chaotique route
j'ai connu un paquet de putes, de pétasses
de nanas imbuvables et imbaisables
des filles glacées du cœur à l'âme
mais parfois au détour
d'un comptoir
il y en avait une comme toi,
avec un sourire aussi chaud que son
cul
- le genre de cul si brûlant qu'il ferait pencher
la balance en sa faveur alors même
que Dieu nous refuserait le paradis
si on devait le toucher -
Et je crois qu'au milieu de toutes
ces cuites, toutes ces folies
il n'y a jamais eu de meilleures
solutions pour lutter contre les dépressions
les coups de couteaux dans l'âme
les trahisons de la vie et des autres
que ces après-midi entiers passés
à baiser, rire et fumer des clopes
avant que tu ne partes bosser la nuit
et que moi je rejoigne mes
potes pour me souler
infidèle et traitre, noyé dans mon mal
de vivre, ma folie, mon enfer
Je n'ai jamais rien
su t'offrir mais
tu ouvrais toujours tes bras
prête à me pardonner et
me sourire
Tu me laissais t'attacher
et tu criais sous mes
coups de reins
C'était comme une promesse tenue
un baume apaisant sur mes plaies purulentes
quand nous mélangions ces corps
où battaient si fort nos deux cœurs
écorchés vifs par un amour enfui
et ce sera sans doute un peu
grâce à toi si un jour
je cesse d'être persuadé
qu'à l'arrivée,
les femmes ne feront
que m'arracher la peau des couilles
et du cœur
de leurs dents blanches
et aiguisées
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