lundi 21 mars 2011

Lettre à ma Dévoreuse de Touffes qui remue son joli petit cul à Odessa en ce moment

Ma petite Lesbienne préférée

J’écris de la mauvais poésie en
Ce moment,
Mais ce n’est pas si grave
Plus personne ne lit de
Poésie

Comment se passe l’Ukraine ?
Dévores-tu toutes les chattes
Qui passent à portée de bouche
Ou restes-tu fidèle à ta biélorusse ?
Je te connais,
Tu n’es pas moi
Tu es suffisamment droite
Pour ne pas trahir
ton amour

Les femmes
Auront notre peau tu sais
Elles en ont déjà
Utilisé une bonne
Partie
Pour s’en faire des abats jours
Alors surtout
Ne les laisse pas t’arracher
Le cœur
Ni noyer ton âme
dans ton propre
sang
mais l’amour
c’est ce qu’il y a de mieux
alors j’imagine
qu’elles danseront
sur nos cadavres le
temps de séduire leur
prochaine victime

Il est tard ici
Et je dors encore seul
ça me préserve
Des souffrances
Des cicatrices
De la folie
Mais si tu savais
Comme je rêve d’avoir
A nouveau
Vingt ans avec cette fois
suffisamment de
Talent
De force
Et de courage pour m’offrir
Le monde
Et un vol long courrier
Rempli de brunes aux yeux verts
D’alcool et de sexe à outrance
pour l’autre bout
De la planète

Mais la vie c’est avancer
Et parfois
Quand on a de la chance
Les jolies chattes humides sont
Comme une tarte aux fraises et un jus
D’orange frais au petit déjeuner
Et quand on n’a pas de chance
Et bien…

J’imagine qu’on dort seul
En se persuadant
Que c’est mieux
Car la compagnie des cafards
et des araignées,
la voisine folle et les mouches
qui tapent aux carreaux
Sont un moindre mal
Comparé aux
pertes de santé
Mentales
Qui accompagnent
Nos femmes
Quand elles claquent la
Porte
Derrière elle
En nous laissant des traces
de leur parfum sur les draps
rouges du lit conjugal
et le souvenir de parties
de baises déjantées
aux quatre coins
de l’appartement
pour nous branler
en attendant la suivante
qui n’aura rien de plus
que l’ancienne
mais espérons le,
rien de moins non plus

Crois-moi sur parole
Les hauts talons
Les bas
La lingerie fine
Et tout ce qu’il y a dessous
sèchent les blessures
ou entaillent les coeurs
suivant le côté
où retombe la pièce
Et la folie nous guette
En mangeant de la guimauve
car
Elle sait bien qui aura
Le dernier mot

Ici,
Il est 2 heure 08 du matin
J’ai mis quarante quatre minutes
pour écrire ces lignes
je devrais dormir
depuis longtemps
Et je vais aller
faire chauffer des petits pois,
cuire
deux ou trois steaks
et je boirai un verre de vin
blanc
pour faire mentir
Toutes les fois
où je dis
Ne pas boire d’alcool
Chez moi
puis j’imagine que je me
gratterai les couilles
lâcherai un pet
Et que rien de tout cela
ne changera la face
du monde

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