Elles te bouffent le cœur
Si facilement
Tu es là, assis en train
De siroter une vodka,
Un café
Elles passent
Et tu es mort
Crucifié par un cul
Asservi par un sourire
Le vent souffle,
La pluie tombe
Mais tu n’as pas froid et
rien ne te touche
Sinon la douceur
De cette peau de pêche
Elles sont là et mordent
ton cœur
Avalant morceau
Après morceau
Sans que jamais
Tu n’esquisses le moindre
Geste de défense
Puis elles disparaissent
Et tu restes seul
Avec un trou dans la poitrine
Des mains qui tremblent
Des larmes dans ton
regard fou,
Le gout amer du sang versé
Dans la bouche
Il y en a toujours une qui touche
Toujours une qui danse
Sur ton cadavre
Qui fait de toi une loque
Larmoyante aux yeux
rougis
Toi qui te sentais
Si fort et invincible
Hier encore
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