retour à la
case départ,
la vie est
une sublime
tragédie
quand le cœur s’embrase
folie
incendiaire,
j’en suis
de nouveau à me taper la tête contre les murs
pour ta
jolie chatte et les sourires
qui l’accompagnent
quand tu
t’offres
les yeux
ouverts, je rêve de coller une
balle en
argent en plein dans ma cervelle folle
pour
oublier la douce saveur de tes lèvres
Ce n’est pas ta faute,
c’est juste moi
papillon dingue qui tangue trop près
des flammes
alors même qu’il ressent
encore
le feu des brûlures
anciennes
tu prends goût à l’indépendance
et si mon âme est trop libre
pour ne pas le comprendre, elle
devrait songer à t’asservir, mais l’idée me répugne
de t’enchainer ailleurs
qu’aux barreaux de mon lit noir
tu es la
chose la plus précieuse
que j’ai tenu dans mes bras, je devrai
t’enflammer
et te regarder éclairer
ma nuit, je devrai vaincre ton besoin
de tout
contrôler, tes humeurs
capricieuses
cette façon
que tu as de garder la distance
et tout ce qui t’éloigne de moi
ne sais-tu
pas qu’il faut risquer de brûler
pour
connaître la vrai chaleur ?
Capitaine
d’un bateau fantôme balloté par la tempête
j’ai perdu
le cap, nul doute qu’il te faudra
du temps
pour comprendre le prix de nos rires
de la magie dans chacun
de nos
instants, combien
il est rare
de pouvoir se réveiller la nuit pour
confier
sans peur à l’autre des choses qu’on n’a jamais
dites à personne mais
le temps,
j’en ai déjà trop usé
à gaspiller ma santé
le temps
c’est tout ce qui me manque
Sache que
si je suis mon propre mensonge
je ne pourrai jamais te mentir
ma vie est une sordide tragédie et
mon âme est
la pute qui se vendrait pour quelques grammes
de ton amour
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire