Toutes ces
nuits à chercher la limite
à boire jusqu’à
ne plus tomber
tu encaisses la vodka comme personne
toutes ces
nuits à te détruire
à briser ton esprit pour qu’il se tienne
tranquille,
ronger ton corps à l’ acide
transparent,
avaler l’illusion de ta
force
et soudain, réaliser
que tu as dépassé toutes tes
barrières
sans même t’en rendre compte
te voilà
esclave de ton propre enfer
les voix dans ta tête sont
en train de gagner
tu as
construit tout seul la prison
autour de toi, pierre après pierre
verre après verre, maintenant
tu ne
contrôle plus rien
et tu es
là, tu tiens cette fille de rêve
(tes plus beaux rêves)
dans tes bras, elle a choisi
l’instant, le lieu, tu as ta chance
entre tes
mains et chaque instant
est une parcelle de lumière
mais
ton corps ravagé
par l’alcool et les périodes
de
dépression refuse de t’obéir
elle est
rires et flammes
et tu préfèrerais mourir que
d’être
vieux fou et usé dans ses bras
chauds
mais toutes tes caresses
sur sa peau de velours
ne changent
rien, tu la regardes
et tu sais que c’est là
que tu la
perds, beaucoup trop tôt
toutes ces
années à t’ouvrir en deux
pour
t’écouter crier, voilà ou ça te mène
elle est
là, (elle est celle qui te fait oublier tu as déjà
aimé)
tu es
mauvais et elle devrait
te fuir,
(les autres te fuient), pourtant
elle te sourit et te demande
de l’approcher
et tu gâches cette nuit, cette
chance
l’alcool a
eu raison de toi
tu voudrais hurler
et jeter
ton crâne sur le mur, l’entendre
éclater en
guise d’oraison funèbre
vient le
lendemain, tu sais que tu n’as plus
qu’un seul choix, les compromis
ne sont
plus de mise, tu sais ou tu en es,
ce n’est
guère reluisant, que vas-tu faire,
toi qui est ton propre démon ?
te
finir
ou
te
guérir
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