jeudi 27 octobre 2022

Que vos femmes mouillent pour moi !

je suis sorti avec quelques putes, mais je n'ai rien d'un maquereau, ça n'a pas marché longtemps
entre elles et moi
j'avais juste en vie de coucher cette phrase sur le papier blanc à défaut d'une femme dans mon lit 
aux draps noirs

là,
je repensais aux nuits dingues
on buvait comme des fous, je pensais plus à me défoncer qu'à baiser,
la vodka, c était un rodéo sauvage, je regardais les filles, et quand elles me plaisaient
                          je parlais de les caresser sous la jupe au comptoir
parfois,
rarement
elles m'ont laissé faire
je déclarais vouloir les baiser en les traitants de chienne ou de pute, en claquant leur cul,
elles disaient qu'elles pourraient aimer ça,
(mais pas avec moi)
                                            bizarrement
celles qui voulaient de ma folie étaient toujours les plus belles
j'étais le pornographe dingue, alcoolique et ça m'allait très bien, personne ne pourrait
aimer un type comme moi et je prétendais ne plus vouloir qu'on m'aime pour masquer ma
vérité lâche, je ne voulais plus aimer
j'avais payé le prix fort et sentimentalement parlant, je vivais à découvert
j'embrassais les serveuses sur la bouche et certaines me refilaient des verres et des verres à l'oeil
ça rendait fou de rage tous les blaireaux désireux d'attirer leur attention sans jamais y parvenir
quand aux femmes que je voulais aimer, elles rêvaient d'un autre mec, qu'elles ont eu, qui les ont brisées
ou juste trompées
ce genre d'histoire à la con
et je les regardais se faire avoir encore et encore, à l'arrivée, je ne voulais plus d'elles, elles
me décevaient, voilà comment je ne suis jamais retombé amoureux
bien sur beaucoup de femmes me détestaient, mais ça ne me dérangeait pas, 
beaucoup d'hommes aussi me détestaient et je voyais là une certaine forme de réussite, tout est
mieux que l'indifférence
je sombrais dans mes dingueries quand il aurait suffit d'une main sur mon cœur
pour me tenir en laisse
mes potes, filles ou mecs étaient aussi barges que moi et dans nos virées folles, on se marrait
tellement. 
on n'avait peu de limites, on cherchait les rires et on les trouvait tellement facilement, beaucoup 
nous jugeaint mais on les emmerdaient, nous étions comme ça, rien ne devait nous empêcher
de voir le soleil
je faisais et disais des choses que d'autres ne peuvent pas faire ou dire, mais ça
passait
on me pardonnait, on en riait, c était étrange mais j'étais libre et ça comptait pour moi, 
je ne trainais qu'avec des jolies filles et peu importait que leurs ailes soient en flammes ou non, toutes
avaient une âme, 
quand on me
demandait mon secret, je répondais - je ne parle pas aux moches -
les gens croyaient que je plaisantais... ah ah ah
putain tout ça, c'était l'errance d'une existence  sans but et vide de sens mais
c'était aussi sauter à pieds joints à travers un cerceau enflammé
je voulais quelque chose qui me brûle, une étreinte à faire mouiller les anges
un amour pour lequel je pourrais mourir mais qui me condamnerait à vivre
ce genre de trucs éphémères qui ne te laisse qu'un gout amer et des cicatrices sur le palpitant
je suis comme ça et c'est une tare
merde, j'avance en me cognant sur les meubles, en me cassant les poings sur les murs
mon destin me chie sur la gueule et ma gloire se résume à boire
mais je m' en fous carrément t
quand je prends le clavier c'est comme si j'étais armé, j'écris pour dessouder les fantômes
qui rodent dans les tréfonds de mon âme
et quand je crèverais, sans doute que tout disparaitra avec moi, je ne suis pas vincent van gogh
je sais qu'une catin ne se paye pas avec une oreille et personne ne va me découvrir un
quelconque talent
c'est bien ainsi
faut savoir regarder les choses en face, je n'ai pas grand chose à dire, sinon que j'aime
bien me faire sucer et branler ton clitoris en meme temps, ce qui n'est pas grand chose à opposer
à tous ces fils de pute d'intellectuels chiants comme la mort qui ont un avis éclairé sur tout 
et n'hésitent pas à le partager 
mais, désolé de briser le mythe les gars, je n'ai jamais
vu une femme jouir parce que tu lui expliques une de ces putains de théories de la vie avec
laquelle ces personnes là se gargarisent un peu partout, dès que possible
alors oui, mes histoires de branlettes et de chattes trempées, ne vont pas changer le monde
mais si on ramène ça au réchauffement climatique et à l'incapacité de nos gouvernants
de l'enrayer, à la menace nucléaire qui plane au dessus de nos crânes d'esclaves du
capitalisme ambiant
je trouve un intérêt certain quoiqu'un tantinet égoïste à recentrer mes activités cognitives sur
le manque flagrant de relations sexuelles
de ma vie actuelle, (merde, ça fait des lustres qu'une groupie ne m'a pas envoyé une photo de ses seins ou
de sa jolie chatte, alors imagine dans ma vraie vie) et je me fous un peu de savoir que machin, écrivain à la mode, invité à la télé
nous explique sa longue réflexion sur le sens de l'existence, carpe diem et cocaïne au kilo, la vie est
tellement dure pour le bobo parisien
je chie sur la gueule de tous ces types, appelons ça de la jalousie professionnelle si vous voulez, mais
n'oubliez pas,
je suis de ceux qui s'ouvrent le ventre et se repaissent de leurs tripes répandues sur le carrelage blanc
de cet asile psychiatrique qu'on appelle le monde
quand j'écris, c'est avec un couteau de boucher entre les dents
et je n'hésite pas à m'en servir
qu'on se le tienne pour dit et que vos femmes mouillent pour moi !






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