lundi 17 octobre 2022

la vie est une laisse

c'est samedi, la nuit, et je suis cuité
en moi, encore le feu
les jeunes filles passent dans la rue, la culotte légère, 
les garçons chassent aussi, la bite en avant
je suis dépassé, d'une autre époque
les regards sont parfois craintifs, gueule cassée et regard fou effraient la jupe courte
le monde aussi brûle
mais j'espère qu'il me survivra
je n'arrive pas à me poser
je vis en déséquilibre et j'adore ça, j'ai la rage du boxeur qui nie le combat de trop
toujours besoin de plus
il ne faudrait pas que je touche encore à l'alcool mais je l'ai fait, alors
j'ai encore soif
ce soir
des rires, 
et aucune mouille à avaler d'une langue avide
en moi coulent des rivières d'amour, des fleuves de désir, tout ça
pour remplir des océans de folie
société étrange où je n'existe pour personne, seul, je vois vos vrais visages sous vos masques
chien fou désespéré
la vie est une laisse, le destin un collier, je suis sur que quelque part, la beauté vit encore
je dois y croire pour faire taire le désir de tuer
la règles du jeu est simple, nous perdons tous la vie
les mots sont la délivrance de l'âme
mais rien ne surpasse ma main entre de jolies cuisses humides
je songe à te supplier de me montrer ta jolie chatte pour oublier que
Dieu a joui dans mon cul, ainsi ai-je appris cette vérité : l'existence est le viol de l'innocence
j'ai fini par me prendre d'affection pour cette obscurité qui me noie,
inutile de regarder en arrière
sur le visage de l'amour, mon foutre a séché depuis longtemps

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