samedi 15 octobre 2022

Quelque chose de brûlant

tu es entrée dans le bar tabac pas loin de chez moi
et j'étais là, à boire un chocolat chaud, alcoolo dingue en quête de rédemption
et comme il y a 20 ans dans la discothèque sur la petite place,
quand je draguais la fille du vestiaire et que tu l'as effacée pour toujours
en te pointant à côté de moi, juste comme ça, sourires ironique et ton regard...
... ton regard qui dit vit et meurs pour moi, tu auras la chaleur et la souffrance !
là, dans ton manteau noir et blanc, aussi facilement que la première fois,
ta beauté a happé toute mon essence, et je ne sais meme pas
si c'était vraiment toi, mais je sais bien que ça ne pouvait être que toi
et ton pouvoir sur moi
et tous les souvenirs de cette nuit là, tes rires et la folie qui brulait dans tes yeux noirs
tes cheveux coiffés en nattes indiennes
et voix chaude comme le désir 
tout m'est revenu en plein face, comme si Dieu venait de me gifler pour me réveiller
et tout m'est revenu
merde, j'étais à nouveau dans ma voiture pourrie, glissant ma langue d'idiot du village dans ta
bouche de feu
c'est pour des filles belle comme toi que je suis resté barge et seul, pour qu'elles puissent
m'emporter quand elles passent près de mon âme
et j'écris sur ces nuits là et j'ai
cette haine de moi, manquant trop de confiance pour te rappeler une fois le jour levé
merde, tout ce temps à me flinguer dans l'alcool, diverses dépressions et rejet de moi
avec tout ces conneries,  j'ai oublié ton prénom, mais je sais encore comment tu embrasses
le gout de tes baisers... un morceau de paradis sur mes lèvres
et tu parlais, cambriolages de pharmacie et autres moyens de survie, 
et tu parlais de ton enfant que tu protégeais comme une louve
et ta voix disant que tout ça devenait chaud, trop chaud
tu es cette lave qui coule dans mon coeur pour le réchauffer
tu es une justification de ces flammes qui me dévorent
tu es une aventure et un océan furieux
tu m'es précieuse et pour toi je ne suis rien
et tu as dit bonjour et je ne sais mème pas si tu m'as reconnu
et putain
t'es toujours aussi belle, déesse à l'attraction magnétique 
tu le sais si bien, les hommes sont tes jouets et t'appartiennent
et en moi
toujours le mème désir viscéral pour ton joli petit cul
(te lécher de haut en bas dans tous les sens, et tout le reste)
et tu as disparu dans ta voiture noire
et quatre jours après
l'envie de toi refuse de s'éteindre
le prix à payer pour avoir laissé passer la chance incroyable que tu m'avais offerte
en riant
tu m'aurais sans doute brisé, j'aurais du te laisser faire

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