jeudi 9 septembre 2021

Tu vas sans doute me haïr mais ce poème n'est qu'un baiser sur tes douces lèvres

Il y a ton rire au téléphone hier soir
il y a ta folie douce et moi je me souviens des fois tu t'es pointée la nuit
quand j'ai léché ta chatte, fourré mes doigts, mordu le creux de ton épaule
et tu suçais et tu riais et tu vibrais et je me disais, cette fille cette fille c'est de l'or
et toi tu prétendais n'être que cendres, terrible injustice que tu t'infliges, cette médisance de toi
 
ô tu brûlais du feu divin et rien n'était sombre, rien bébé, rien
 
parce que rien ne l'a jamais été en toi sinon ta volonté de te masquer en noir et
hier soir

là encore une fois, 
 
je t'écoute et en moins de trois minutes, je réalise que bien sur, tu n'as pas changé
tu as laissé tomber la dope et l'alcool, l'autodestruction avouée
mais maintenant, c'est dans le boulot et le quotidien, que tu te noies
et toujours, ces
histoires d'amour trop loin pour te mettre en danger, vouées à l'échec
tout est bon tant que ta poitrine ne résonne pas d'insolents battements... incontrôlés
c'est ça ton souci, tu fuis pour tout contrôler, mais tu ne contrôles rien
sinon ta solitude parce que crois que ça te protège, tu crois mais tu te trompes
et ce qui me tue, me met mal à l'aise, c'est que bien sur
tu le sais
mais tu ignores la petite voix qui crie son désespoir dans ta tête
la petite voix de la petite fille qui besoin d'amour
mais pas n'importe quel amour, la petite fille, c'est de son amour qu'elle a besoin
bordel, quand vas-tu enfin t'écouter au lieu de te juger ?
 
et je dis merde
merde
et encore
merde
je me demande quand tu vas te décider à être heureuse
quand tu vas enfin tomber ces putain de couches d'obscurité que tu t'entêtes à porter
pour cacher ta lumière
 
merde merde merde
 
je t’écoute me susurrer que tu ne mérites pas ça mais jamais tu ne m'hypnotises
je t’écoute et crois moi, il n'y a que toi pour croire à ton mensonge
ô moi je sais comment ils t'ont brisé et ce que tu crois avoir fait
un jour, il faudra qu'on en parle et que tu comprennes que tu n'es responsable de rien

ô moi je sais que tu n'es pas coupable
ô tu devrais le savoir
 
tu t'imposes perpétuité là où un tribunal t'aurait relaxé les larmes aux yeux
tu t'imposes une prison qu'aucun d'entre eux ne s'impose
sais-tu que quand le soleil se lève il brille pour toi ?
sais-tu que je t'aime ?
sais-tu que nous sommes des millions à t'aimer ?
parce que tu es
 
rare 

il faut vraiment que le saches 
tu es belle
tu es belle
tu es belle
belle de partout
tu es de la lumière, un morceau d'ange tombé sur terre
ton rire guéri, 
guérit tous les cœurs sauf le tien, bien sur
 
ô
Le souffle du temps assèche les regards
mais pas le tien, tu es tellement intense, fascinante
et quand allongé près de toi je griffais ta peau, c'est ta beauté que je contemplais
moi l'immonde salopard hypersensible béni de dieux dans tes bras
et ta perfection physique n'était rien
par rapport à tout ce que tu te crois capable de cacher derrière ton regard doré
tu es magnifique
un délicat poème tatouée sur l'épaule nue d'une douce sylphide

un jour je vais venir et je vais baiser ton âme jusqu'à ce qu'elle s'autorise à jouir
 
ou juste me contenter de la dévêtir de toute cette prétendue noirceur jusqu'à ce qu'elle se trouve belle, nue
 
parce que ça
suffirait
pour que tu acceptes de t'aimer
t'aimer
t'aimer

tu dis que mes yeux sont aveugles, 
ô
si seulement tu pouvais voir par mes yeux, tu verrais chaque recoin de toi
tu verrais comme tu brilles
tu verrais que tu mérites ton amour,
comme tu es belle
 
ô
dieu se cache pour te regarder et quand il le fait, il bande devant sa création
et son cœur égoïste se rempli d'amour
pour
t
o
i
 
ô
si seulement tu pouvais t'aimer comme je t'aime
alors tu t'autoriserais à toucher le bonheur du bout des lèvres
et ce monde
serait
meilleur
 
tu es belle
belle
belle
 
tu le sais quelque part
mais tu refuses de te croire, ce serait trop simple, trop facile, 
immérité, n'est-ce pas ?

alors
crois
moi
s'il faut un immonde salopard pour te le rappeler, alors je suis celui-là
je suis perdu et maudit mais je peux encore te montrer ton chemin, ton jardin d’éden est là,
juste devant ce toi auquel tu t'obstines à tourner le dos, tu peux être si stupide quand tu le décides
quand moi et tant d'autres, nous t'aimons si fort contre ton gré, 
toute cette énergie que tu gaspilles pour contourné la vérité de tous ces amours pour toi

et je sais que tu voudras me fuir
 
ah ah ah
 
je vais venir lécher ton âme jusqu'à ce que toutes les plaies se referment
je serai ta pute, celle qui te ramène un peu de lumière chaque soir 
jusqu'à ce que tu t'offres une cadillac rose avec fourrure sur le volant pour tracer la route
sans sentir les cahots

jusqu’à ce que
tes merveilleux yeux dorés ne reflètent plus l'inutile trou qui perce ton cœur,  beauté
et qu'enfin

tu t'aimes

 

 
 


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