mercredi 15 septembre 2021

Il était une fois toi, mais j'ai du t'oublier

il y a des ombres sur mes mots et des crevasses dans mes regards
et ces jours-ci des gens m'écrivent que je ne suis pas celui qu'ils attendaient
et je ne sais pas ce qu'ils ont cru, ils ont lu mes mots et croient que je suis leur ami
pourtant c'est écrit partout que je suis un salaud égoïste, parfois écrire
ne suffit pas, on est incompris malgré tout
 
je voudrais de l'amour mais en vérité je manque plus de sexe,
c'est ainsi
je ne vais pas très bien en ce moment, j’attends de savoir
si je vais écrire encore, si je vais baiser encore, si je ne vais pas m'enfermer jusqu'à
ce que ma cervelle coule sur le carrelage par mes oreilles trop grandes
il y a des ciels qui vous font croire au paradis, en parallèle de quoi j'ai connu
des femmes qui m'ont fait vivre un enfer
 
j'ai déjà failli mourir et j'ai eu la moitié du visage arraché par une bordure de trottoir
j'étais gamin et je devais garder des cicatrices, mais à cette époque je savais déjouer les pronostics
depuis, mon nez est tordu et j'ai eu des femmes plus belles que la lumière du jour
et on aurait jamais cru que cela arriverait et j'en suis très heureux

souvent je dis des mots sales et des femmes me haïssent pour ça
souvent j'écris des mots sales, et des femmes magnifiques m'écrivent qu'elles mouillent
 
et la vie se fout de tout ça
la vie se fout de mon compte en banque de pauvre, de mes échecs, de ma queue, de ma sale gueule
la vie remue les cendres de mon passé jusqu'à obscurcir ma vision
 
et ton cul rond est un don du ciel, et ta bouche, je voudrais la voir jouer sa muette symphonie sur
ma queue
 
et tous disent que je ne pense qu'au cul
et je ne peux leur donner tort, mais ils oublient
que je regarde aussi les cœurs là où personne n'ose regarder
et ils ne connaissent rien des femmes qui sont passées dans mon lit
 
j'ai eu des femmes folles la plupart du temps mais
c'étaient sans doute les meilleures, les plus dangereuses
 
et celles qui se disent normales me trouvent laid
et celles qui cherchent la stabilité me jugent fou et inintéressant
et celles qui m'ont rendu beaux appartenaient à d'autres bien souvent
et il était une fois toi, mais j'ai du t'oublier et c'est mieux ainsi 
 
la nuit j'arpentais des rues sans loi et les putes étaient brisés et leur haleine sentaient
la mort lente et le foutre dégueulasse du destin et mon erreur
aura toujours été de savoir différencier la beauté du mensonge
 
certaines nuits, j'ai
enculé mon amour mais à l'arrivée c'est elle qui m'a baisé
 
et l'histoire ne mérite mème plus que je m'attarde sur le souvenir de son joli corps
 et un jour mon esprit malade aura disparu et la terre a bu mes larmes et mon sang
 
la vie est une drogue impure dont je gave mes veines bleues sans craindre l'overdose

mais mon ventre blanc sur mes draps sales n'excite personne
 
et j'ai fini par détester les humains, mais je n'arrive pas encore à les fuir
 
j'ai un gout étrange pour la douleur bien que je sache qu'il vaut mieux être celui qui l'inflige
je peux boire mon sang et te supplier mais j'ai du mal à prier
nous sommes à l'image de Dieu
et Dieu a abandonné son fils sur la croix
ça nous laisse de la marge en terme de saloperie,  
 alors en partant de ce point précis de non retour 

            souvenez vous que les trahisons sont nombreuses
            que les putains mentent moins que les épouses
            ne faites jamais confiance à ceux qui disent vous aimer
            n'espérez pas trouver la paix 

et vous vivrez sans illusions
et vous mourrez porteur d'une certaine vérité
- tout le monde ment et le désespoir est une émotion sincère  -
 
et dans tous les cas de figure
ne croyez rien de ce que je vous dis
je mens mieux que les autres et je n'aurai aucun scrupule à baiser celle que vous aimez le plus



 
 

 

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