vendredi 21 août 2020

J'écris des poèmes sur l'étrange douceur de la conversation qui précède une branlette estivale consécutive à une photo de seins nus

dans la nuit, la fille à la bouche en forme du coeur m'envoie un joli messsage
ou elle dit qu'elle m'aime, je veux dire qu'elle m'aime à sa façon
je ne suis pas l'homme de sa vie, mais je suis important pour elle
et elle est importante pour moi. Elle l'a écrit avec ses mots et
surtout, elle l'a écrit en souriant comme elle sait si bien sourire
et ceci à une valeur pour moi et ma folie

et maintenant, le jour est arrivé avec les flammes du soleil et je parle avec une blonde
et je lui raconte qu'une femme a fui il n'y a pas si longtemps parce que je me livrais peu
et que je cherchais à la découvrir, à 50 balais les femmes trouvent encore de nouvelles méthodes
de me dire non
et elle me dit que nous sommes compliqués nous les hommes
et je dis non, il faut nous sucer tous les jours et nous laisser croire que vous voulez
coucher avec notre meilleur ami
et elle répond que c'est sa méthode
et je suis sur qu'elle va gagner la course avec le prochain et

Elle m'envoie une photo de ses seins et de son joli visage
et je pense, wow quelle bombe et je dis, t'es canon
et aussi, je vais me branler sur la photo de tes seins et en faire un poème
et ces deux idées lui plaisent
et je dis un jour tu allumeras ta caméra et tu te caresseras pour moi, je t'écris ça pour le poème
et j'ajoute, "comment que je me la pète"
et elle se marre et affirme que cela pourrait arriver
et j'aime bien lire ça, j'aime bien qu'une femme aussi belle qu'elle
qui ne connait ni mon visage ni rien de mon corps gras et chauve
apprécie l'idée que je puisse me branler sur sa photo qui est une magnifique
photo, érotique mais pas pornographique (nous les hommes, nous salissons la beauté)
j'aime bien ça
j'aime bien les femmes
le vent souffle et les cendres de moi s'éparpillent
le vent souffle et la tempête a pris son du
mais encore et toujours
ni addiction ou malédiction

il suffit d'un seul message
il suffit d'une seule femme
et dans mes yeux,
le feu,

encore et toujours

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