lundi 2 mars 2020

On avait demandé à Simon Le Bon pourquoi les rockstars épousent toujours des top-modèles et il avait répondu "parce-qu'ils le peuvent"

et hier deux femmes m'ont plus ou moins reproché -plutôt plus que moins-
mon goût affirmé pour les femmes jeunes et sexy
et je me suis demandé si à presque 50 ans avec ma gueule cassé, mon bide et ma calvitie
je pouvais devenir un sex-symbol et la réponse était non bien sur
ceux qu'elles élisent sont aussi des clichés

et aujourd'hui je pense à la blonde aux yeux bleus comme le paradis promis
elle et moi à Londres, Prague et Las Vegas
j'aurai pu l'aimer jusqu'à la fin mais elle
ne pouvait croire à mes mots, forts jolis, car il y a avait trop de femmes
autour
et alors je me souviens la brune qui disait toi et moi ca va se faire mais pas ce soir, ce soir
on boit et on fait la fête, je savais qui tu étais, on a des amis en communs et je voyais toujours
plein de photos de toi avec plein de jolies filles
et si je n'ai couché avec aucune des deux, je connais le gout de leurs lèvres et
c'est tout sauf une modeste victoire,
et nous voyons ici les avantages et les limites du marketing

et
inévitablement
je pense
à toi
et à ta chatte qui brûlait de connaitre ma langue
et à ton cœur
qui rêvait d'exclusivité
mais qui n'est pas venue
à cause de mon rapport aux femmes, jeunes, sexy...

dis-tu

et maintenant, c'est sans doute un autre qui te tient dans ses bras
et je suis seul quand je m'endort mais ce n'est pas si grave
j'ai toujours ou presque été seul, dans la foule comme dans mes amours
je veux croire que c'est parce-que la foule comme mes amours m'ont préféré
quand j'étais justement
un salaud
qui n'avait rien à foutre que de lui

étrangeté de la vie
étrangeté des femmes pour qui je ne suis jamais assez bien et
se donnent à d'autres qui les brisent avec rigueur et méthode
il y a eu un moment où j'ai cessé de lutter contre ça
il y a eu un moment où j'ai su que mes plaies ne seraient jamais synonymes de victoire
et qu'il fallait tenir le manche du couteau

et
inévitablement
je pense
à toi
et le danger n'a jamais été les femmes autour de moi
et le danger n'a jamais été mon rapport foireux de mec foireux, avec les femmes
le danger n'était que tes peurs
je n'avais rien de rassurant, mais les hommes n'ont que leurs beaux discours de rassurants
et vous croyez aux beaux discours
et c'est comme ça qu'ils vous accrochent
et c'est comme ça qu'ils vous brisent
avec rigueur et méthode

vois-tu

celles que j'ai aimé auraient lu mes textes et elles auraient pris leurs voitures
et elles seraient venus le soir ou le matin, le jour ou la nuit, au bon ou au mauvais moment
et devant ou derrière la porte elles se seraient agenouillés et elles auraient sucé ma queue
et léché mes couilles
et elles n'auraient pas demandé que je leur fasse l'amour, elles auraient exigé
que je leur fasse l'amour, exigé que je leur donne du plaisir
mais pas n'importe quel plaisir
elles auraient exigé LEUR plaisir, avec LEUR façon de le prendre,
et je me serai plié à ce désir dans leur ventre
pour mon propre plaisir

ET

si tu étais venue
sans doute que je t'aurai plaquée contre un mur avant de glisser ma main
dans ta petite culotte, sans doute que j'aurai mordu ton cou et trouvé ta langue, serpent affamé de
salive et de foutre, enroulée
autour de la mienne, et je t'aurai léchée et je t'aurai baisée
en te disant des mots comme pute et salope, j'aurai cherché tous les mots et
toutes les caresses pour que la flamme de tes yeux devienne un incendie incontrôlé
et que tout ce qui est toi coule entre tes cuisses musclées, coule sur mes doigts, ma langue, ma queue
coule là et revienne à ta bouche avide par mon entremise, (goute  le jus de ta chatte sur ma peau et brûle, brûle encore et plus fort)
                                    et je n'aurai pas oublié non plus
de graver mon prénom sur la peau de ton joli cul avec un ongle sale encore auréolé de ta mouille
pour la légende et la beauté du poème et pour que tu penses à moi
le lendemain en te regardant dans la glace, pour que tu me crois fou et que cela me rende beau
mais je ne l'aurai fait que si tout ça n'avait été que tes désirs cachés plus que les miens si sordides
donner n'est pas infliger
et après je t'aurais pris dans mes bras parce que mes mains savent attacher et claquer
mais aussi caresser peaux, cheveux et boutons humides
et j'aurai plongé mon regard dans le tien et j'aurai cherché ton âme et ta folie et j'aurai embrassé là
chacune de tes plaies, chacune de tes cicatrices et je l'aurai fait avec toute la douceur dont je suis
capable quand personne ne me regarde et je t'aurai demandé la couleur de ton ciel et j'aurai peint en rose
les nuages noirs
et collé des rires sur les rayons de tes soleils
et posé mes lèvres sur tes paupières pour que tu t'endormes sans frayeur aucune
et peut-être que je n'aurai réussi rien de tout ça,
pas été la hauteur
infâme looser
mais j'aurai essayé
et j'imagine que c'est déjà bien plus que ce qu'on fait la plupart de ceux à qui tu as tout donné

tu es une fleur merveilleuse jolie fille, peu importe que tu n'aies jamais eu tes 20 ans
ce sont les hommes qui te les ont volé
mais je ne suis pas de ceux là
je ne cède pas à la facilité, il est trop simple de casser, un défi de recoller
simplement
je ne promets rien
et vous avez tant besoin d'être rassurées, femmes qui se veulent si fragiles
là où vous devriez être impitoyables

et je suis parfois dur et dingue et je me fous qu'on m'aime ou qu'on me désire
je m'endors seul et personne ne lèche mes couilles
je m'endors seul et mon coeur bat dans le vide absolu de mon être
je m'endors seul et dans le temps j'embrassai mieux qui quiconque
et je baisais comme un Dieu et je suis vieux mais je travaille mon cardio
et j'ai du viagra de contrebande dans l'armoire pour des femmes qui ne viennent plus
et je déteste avoir arrêté de boire et
de fumer et de me détruire et
je déteste écrire la folie sage quand je l'aimais si furieuse

et, toi,

tu es une superbe pute et une rose bleue
le danger n'était pas moi mais tes peurs, tu aurais du être ce que tu es sans le savoir
Plus dangereuse que moi et mes poses de salaud, plus belle que tout ce que les hommes tiennent dans
leur bras
tu es le venin et la cure et personne ne te l'a jamais dit car si tu l'avais su
tu aurais gagné tous tes combats
et celui de l'amour aussi et ils auraient rampé et se seraient liquéfiés à tes pieds et tu
n'aurais eu pour ni regard ni mépris, ils n'auraient pas mérité ton mépris,
et c'est ce que je vois de toi, forces et faiblesses qui s'étreignent dans un océan de lave en fusion
ça et ton besoin irrepressible d'être aimée plus que de raison
et d'être baisée si fort que tu en pleures de bonheur

et si tu veux le savoir
je n'en ai jamais rien à foutre que tes yeux ne soient pas verts
tu vois
tu ne t'es jamais posée les bonnes questions
et c'est comme ça que je savais dès le début
que tu ne viendrais jamais

tu es magnifique, ne laisse jamais personne te persuader du contraire
surtout pas toi









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