vendredi 20 mars 2015

Parlons donc de ta petite culotte

23h00 pile,
            mon téléphone sonne,
j’ai un message,
une photo de ton petit cul
glissé dans le jade d’une culotte de dentelle
            à moitié transparente
                        En guise de bonne nuit

maintenant il est 2h34 du matin et j’ai enfin
fini
De bosser, tu dors dans ton lit et je matte ton parfait petit cul
            Sur l’écran
Et je songe que le monde est mal foutu
                        Que ma vie est mal foutue
Mais que toi, tu es sacrement bien foutue

            Et je devrai être prés de toi
Mais tu ne me laisserais pas fesser ce petit cul
Tu ne me laisses plus approcher ta peau
Tu ne fais plus que jouir de ton pouvoir
                                    Celui que tu as sur moi

            Et je laisse faire, parce que j’aime bien
Recevoir des photos de ton petit cul parfait
                        De ton joli visage
Et aussi parce que tes rires sonnent toujours vrai
            Et que tu n’es pas une si mauvaise amie
Que je le prétends quand tu refuses de coucher avec
                        Moi

            Tu sais, je suis barge, mais je n’essaie de faire du mal
                        Qu’à moi-même
Dieu nous lâche seuls dans ce monde
                        Et nous devons trouver des réponses
            Tandis que la vie nous brise et reprends
            Les meilleurs d’entre nous en sifflotant

Et la littérature n’est rien quand je vois ton petit cul
            Et les poèmes sont du vent contre un mur
quand
Je désire te lécher jusqu’au réveil

                        Je sais ça peut paraître futile
Quand on pense à la crise, aux terroristes, aux meurtres, aux viols
                        Aux politiciens arrogants et corrompus qui gèrent
Ce pays et le monde, aux maladies, à cette infinité de choses laides
Et repoussantes qui qualifient notre humanité
                        mais nous avons tous nos priorités

moi je suis persuadé que
quelques milliards
De jolis petits culs comme le  tien à l’air libre
                        Pourraient changer le monde
Dans le bon sens

                                    en attendant, l’évasion est un mythe
c’est dans cette réalité
que je suis cloué
            il faut du courage pour vivre seul dans sa folie
et
                         tu avais bien raison, c’est une mignonne petite culotte
                                    que tu as là 

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