Assis contre un mur blanc
dans le calme de la fin d’une nuit affolante
un peu de poésie sur le côté gauche du cœur
pour
le réchauffer
De la vodka jetée partout dans ce corps usé
C’est comme si j’avais
survécu à une demi-douzaine
d’hivers nucléaires
Ce monde est dingue
Il faut songer à armer le
poète
j’ai des amis trafiquants en prison
et je connais les noms de voleurs
qui déambulent sur des tribunes
républicaines
clamant si haut et si fort la moralité perdue
que j’en finirais par me juger
honnête
à mes pieds le chien ronfle
doucement
dans mon lit aucun corps endormi ne m’appelle
la solitude a un prix qu’on nomme
communément
folie
Au matin les nuages m’aident à
oublier que je suis incapable
d’affronter le soleil, la nuit
mes silences hurlent plus fort que les
souffrances
je dois te conter mes mensonges si tu désires
approcher
mes vérités
sans doute ai-je trop abusé de la démence
je voulais juste apprendre la liberté
était-il vain d’espérer briser mes chaînes ?
était-il vain d’espérer briser mes chaînes ?
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