un comptoir de plus
de l’alcool encore
trop d’alcool, toujours
des bouts de verres
pour s’ouvrir le ventre en
deux
le nécessaire besoin de saigner pour crier
l’amour de la blessure
si tu savais comme j’ai mal
si tu savais comme je suis
dingue
chantent les lancinants refrains
d’amours vaines et mortes
des baisers
ne restent que les brûlures
en guise de signatures,
autant
de crimes impunis
nos âmes sont de papier
et le ciel est déchiré
dis-je
Laissez donc mon cadavre aux chiens
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