lundi 25 novembre 2013

Frustration et electro-pop

Jabberwocky – photomaton- à fond et
            en boucle sur l’ordi, besoin
d’un corps qui se déchaine sous le mien
            d’un regard où brillerait
            des paysages et des promesses
                        d’esclavage, besoin
besoin
besoin
envies et désir courent dans mes veines
            reprendre la route, reprendre
                        l’amour, rien que la solitude
à chaque réveil, parfois je crois que je pourrais
            tuer pour me sentir vivant, parfois
                        je me crois immortel
            mais ce ne sont que des mensonges
                        j’ai le cœur d’un enfant
            posé dans un monde qui ne veut
            guère de mon sourire,
j’ai péché et j’ai trahi jusqu’à moi-même,
le noir et les ombres se lisent sur les radios de mon âme
 je prend la route, je prends la vie
à bras le corps, à bras le cœur, j’ai connu des sourires
qui sonnaient tels des coups de fouets,
            j’ai su mentir mais je n’aime pas me cacher
            mes vérités sont mes erreurs et
les manches des couteaux émergent juste sous mon omoplate
gauche,
parfois quand j’ai
le souffle court, moi aussi je me donne
            moi aussi, c’est du désespoir
et alors
j’ai besoin d’un corps
qui se déchaine, d’un corps qui ne serait
pas une chaine, juste pour oublier jusqu’au
reflet du miroir,
juste pour ne pas penser, et rien au monde
ne devrait m’atteindre quand je m’endors
dans des bras chauds, le sexe est-il une drogue
            m’a-t-on demandé, son absence crée
le manque ai-je répondu, ça fait bien trop
            longtemps que je n’ai pas
                        griffé le satin d’une jolie
                                                peau

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