Jabberwocky
– photomaton- à fond et
en boucle sur l’ordi, besoin
d’un corps
qui se déchaine sous le mien
d’un regard où brillerait
des paysages et des promesses
d’esclavage, besoin
besoin
besoin
envies et
désir courent dans mes veines
reprendre la route, reprendre
l’amour, rien que la
solitude
à chaque réveil,
parfois je crois que je pourrais
tuer pour me sentir vivant, parfois
je me crois immortel
mais ce ne sont que des mensonges
j’ai le cœur d’un enfant
posé dans un monde qui ne veut
guère de mon sourire,
j’ai péché
et j’ai trahi jusqu’à moi-même,
le noir et
les ombres se lisent sur les radios de mon âme
je prend la route, je prends la vie
à bras le
corps, à bras le cœur, j’ai connu des sourires
qui sonnaient
tels des coups de fouets,
j’ai su mentir mais je n’aime pas me
cacher
mes vérités sont mes erreurs et
les manches
des couteaux émergent juste sous mon omoplate
gauche,
parfois
quand j’ai
le souffle
court, moi aussi je me donne
moi aussi, c’est du désespoir
et alors
j’ai besoin
d’un corps
qui se
déchaine, d’un corps qui ne serait
pas une
chaine, juste pour oublier jusqu’au
reflet du miroir,
juste pour
ne pas penser, et rien au monde
ne devrait
m’atteindre quand je m’endors
dans des
bras chauds, le sexe est-il une drogue
m’a-t-on demandé, son absence crée
le manque
ai-je répondu, ça fait bien trop
longtemps que je n’ai pas
griffé le satin d’une
jolie
peau
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