samedi 23 novembre 2013

Cette sorcellerie

J’ai lancé la voix de Tori  et la musique
m’a pris
comme seul(e)s l’amour ou la folie peuvent te prendre
Clermont-Ferrand la nuit, je suis encore
            soul, je sais le prix de la quiétude
mais je n’aime que le goût de l’intranquilité, mon âme
            se complait dans les brûlures, mon corps
s’oublie dans la luxure,
Clermont-Ferrand la nuit, ici ou ailleurs
            nous finissons bien par mourir
certains le font en silence
            d’autres préfèrent crier,
j’ignore si tu te souviens de ce regard
            lorsqu’il vrillait ton cœur, moi
je pense à celle qui pourrait remplacer hier
- ah si seulement elle voulait -
ne me pardonne pas mon amour
            si je ne peux t’aimer à jamais
pour toujours tu m’as cassé le cœur
            le souffle du vent disperse les cendres
ne me pardonne pas si tu as brisé nos chaines
                        j’ai dévoré mes veines
jusqu’à rendre chaque seconde vaine
il y a en moi un appel qui résonne, le lion
s’endort ce soir, je rêve de tes lèvres comme
d’une mise amor, je rêve d’une fuite, mais
toujours
toujours
toujours
je ne peux plus aimer, je ne sais plus
                                                désirer
            Clermont-Ferrand la nuit,
            peu importe que je meurs,
                        peu importe que je crie
d’un doigt distrait, je dessine parfois des symboles
étranges
            sur des peaux offertes
                        l’amour est un parfum de sorcière

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